CONSCIENTISER SA RESPIRATION,
POUR PRENDRE SOIN DE SES POUMONS.
Dans la pratique posturale du yoga, le souffle est le fil conducteur. Les mouvements et enchainements de postures nécessitent une coordination avec le souffle. Respiration et mouvements se synchronisent donc, ils sont indissociables !
Julie.
vous explique→
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L'importance des poumons dans la pratique du yoga et réciproquement !
Dans les ouvertures, le redressement et la verticalité, l’Inspire prend place naturellement. L’Expire se positionne plutôt dans les flexions avant et les efforts. Dans les postures statiques, le souffle s’assoit se régule, s’allonge.
Le Muscle du Diaphragme, sollicité dans la ventilation, va s’assouplir, se muscler, s’étirer, se contracter ou se détendre… et permettre une meilleure ventilation.
Les rétentions du souffle sont aussi utilisées pour stimuler le centre respiratoire, favoriser les échanges gazeux, augmenter le taux de CO2 dans le sang…
En rétention, le corps doit s’adapter à la réaction vaso-motrice déclenchée par la dilatation du thorax. La rate se contracte puissamment et chasse les globules rouges qui y sont accumulés.
Les rétentions du souffle ont des effets différents si c’est une rétention poumons pleins (à la fin d’une inspiration), ou poumons vides (après une expiration).
ZOOMONS DANS NOS POUMONS.
Comment le yoga
nous apaise-t-il ? →
La pratique du yoga comprend plusieurs ingrédients au service de la santé mentale et physique : techniques de respirations, postures et mouvements, méditations, relaxations, visualisations…
Cette approche holistique va agir sur le système nerveux autonome, entre autre. Celui-ci qui permet de réguler et ramener le niveau de stress chronique à un niveau acceptable.
Le stress en soit n’est pas un problème sauf lorsqu’il devient chronique, il engendre des désordres sur tous les systèmes du corps humain (système nerveux autonome ou neurovégétatif, système endocrinien, immunitaire, etc…).
La respiration maîtrisée (Respiration rythmée, alternée etc…) va réguler le système Nerveux autonome. Une expire longue stimule le « Parasympatique » (partie du système nerveux qui nous met en mode « détente, calme & apaisement ») et baisse le taux de cortisol (hormone du stress). Tandis qu’une Inspire profonde va favoriser le « Sympatique », partie du système nerveux autonome qui nous met en « mode action ».
La contraction musculaire et le relâchement conscient des muscles permettent aussi de libérer les tensions piégées dans le corps. Une pratique anti-stress par excellence !!
La méditation invite à changer sa perception, à prendre du recul sur les situations et à saisir l’instant présent ! pour une meilleure gestion du stress également.
La relaxation, les visualisations apportent une détente du corps et apaise le mental.
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Un autre exercice super relaxant c'est la COCA (cohérence cardiaque) : remplies tes poumons en respirant 6 secondes. Retiens 6 secondes ta respiration, relache en expirant tout doucement 6 secondes et recommence 6 fois !
Alors plus zen ?
C’est quoi le
Pranayama ?
« Prana » veut dire le souffle ou Energie vitale et « yama » le contrôle. La maîtrise du souffle ou « pranayama » désigne un ensemble d’exercices respiratoires.
C’est l’un des huit piliers du Yoga, le pranayama fait donc partie intégrante du yoga.
Pratiquer le pranayama est bénéfique pour la santé de manière globale : il apporte force et vitalité, est excellent contre le stress et l’anxiété. Le pranayama améliore la digestion, la circulation des énergies, facilite le sommeil, la concentration…et j’en passe !
Côté des émotions, rappelons qu’elles ont plusieurs fonctions : mémoriser les évènements, pouvoir choisir, agir, communiquer…
Les pranayamas agissent sur le système respiratoire, le système nerveux autonome mais aussi sur le tout le système limbique : le centre émotionnel du cerveau !
Le yoga permet aussi de développer le cortex frontal et préfrontal, développe la conscience et l’attention consciente, apaise et régule les émotions.
C’est quoi les
Asanas ?
En yoga, les différentes postures s'appellent "asanas", peuvent aider à renforcer et à étirer les muscles de la région thoracique.
Par exemple, les postures d'ouverture de la poitrine comme le cobra, la sauterelle, le chameau ou le pont peuvent étirer les muscles pectoraux et les muscles intercostaux, améliorant ainsi la flexibilité et la mobilité de la cage thoracique.
En ce qui concerne la respiration, la pratique de la respiration consciente, ou pranayama, en coordination avec les «asanas» peut aider à améliorer la capacité pulmonaire et à développer une respiration profonde et régulière, favorisant ainsi la relaxation et le bien-être général.
Le poumon maître du souffle dans la médecine chinoise →
Il est l’organe placé le plus haut dans le tronc.
On l’appelle le« toit » des organes. Les deux feuilles qui le composent forment une couverture. D’où son surnom de « dais fleuri ».
Dans la vision chinoise, les viscères ont des fonctions qui s’étendent au-delà de notre vision occidentale. Pour les décrire, les textes anciens les présentent comme des fonctionnaires avec un Souverain, à la manière d’un gouvernement d’un royaume.
Le Poumon, situé dans la poitrine, devient alors le 1er ministre, aux côtés du Cœur, l’Empereur.
Ce Cœur Chinois représente le rayonnement de l’individu, sa conscience.
Ainsi le Poumon est en charge de diffuser les ordres de l’Empereur partout dans son «royaume » et dans notre corps dans toutes nos cellules.
Le Poumon est le « Maître des souffles » par ses mouvements d’expansion et de condensation, d’inspiration et d’expiration.
L’équilibre du poumon se voit dans la rythmique même de la respiration, il permet au cœur sa régularité dans la pulsion du sang. Il aide la circulation du sang ainsi que la distribution des nutriments qui nourrissent la peau. Lorsque l’on est stressé, à « bout de souffle », les échanges se font mal et les éléments dont notre corps a besoin ne sont pas acheminés correctement.
Le Poumon est le « grand bouclier » car il assure la protection de l’organisme.
C’est le seul organe en relation avec l’extérieur par le nez et la bouche.
Tout ce que je respire, rentre à l’intérieur de mon corps.
D’où l’importance d’une hygiène de vie saine, d’une respiration harmonieuse et tout manquement aura une répercussion sur l’ensemble de l’organisme et principalement la circulation du sang. Si le Poumon est fort alors la résistance aux maladies d’origine externe (climat) sera forte.
Des études ont montré que la pratique régulière du Qi Gong – Tai chi améliore de façon significative la fonction du poumon des personnes atteintes de maladie pulmonaire (BPCO) et augmente la tolérance aux exercices physiques.
EXERCICES DE YOGA avec Julie.
Tout une rubrique consacrée à des exercices pour développer sa respiration et travailler son système parasympatique du zen ...
Contributeur.ice.s :
Michèle PAGAN-JOLAIN
Julie Mago MA
Christophe Raspaud